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Retraite

PER : avantages et intérêt, comparaison et fiscalité en 2025

Un acronyme discret, une promesse tapie dans les méandres de la fiscalité : le PER n’est pas le premier sujet de conversation à la machine à café, mais il pourrait bien bouleverser le destin de votre épargne. Alors que la retraite semble toujours plus lointaine, une question s’impose : pourquoi tant de Français laissent-ils leur argent dormir quand un outil comme le Plan d’Épargne Retraite peut, dès 2025, changer la donne ?

Le PER n’a rien d’un coffre-fort infaillible. Ici, pas de baguette magique : chaque euro placé réclame réflexion, arbitrage et un brin de stratégie. Face aux promesses de gains mirobolants et aux subtilités de l’impôt, la comparaison avec d’autres placements n’a jamais été aussi précieuse. En 2025, comprendre le PER, c’est se donner la chance de réveiller une épargne en sommeil et de bâtir un tremplin solide pour demain.

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Le PER en 2025 : un placement toujours pertinent ?

En 2025, le PER trace une voie claire pour préparer l’après-carrière. L’aléa n’a pas sa place : tout se joue dans le choix du plan et de la gestion. Le PER individuel attire ceux qui veulent piloter leur épargne à la carte, tandis que les références du marché, comme Linxea Spirit ou Lucya Cardif PER, misent sur des frais minimalistes et une diversification à la pointe.

La gestion pilotée séduit un nombre croissant d’épargnants. L’idée ? Adapter l’allocation de son épargne selon l’âge et le profil de risque. Les plus prudents restent fidèles au fonds en euros, mais la vague montante des ETF, SCPI et du private equity élargit sérieusement l’horizon des supports. Les PER gestion pilotée intègrent aujourd’hui des allocations dynamiques, dopées à la data et à l’intelligence artificielle.

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  • Le PER Linxea Spirit propose une gestion pilotée ETF de nouvelle génération, offrant un accès direct à des indices internationaux, le tout avec des frais parmi les plus compétitifs du secteur.
  • Le PER Lucya Cardif multiplie les possibilités : actions, obligations, immobilier (SCPI, OPCI), il joue la carte du choix et de la personnalisation.

La volatilité des marchés pousse à arbitrer : gestion pilotée ou gestion libre ? La diversification devient l’arme fatale : mixer ETF, SCPI et actions cotées, c’est lisser les risques tout en saisissant les opportunités. La gestion pilotée ETF offre désormais une alternative sérieuse au fonds en euros, dont la rémunération s’étiole d’année en année.

En 2025, le PER conserve tout son attrait, à condition de choisir une gestion adaptée à son horizon et à son tempérament face au risque. Les investisseurs les plus exigeants scrutent la transparence des frais, l’éventail des supports et la flexibilité des sorties. Le PER a encore de beaux jours devant lui pour ceux qui savent l’apprivoiser.

Quels avantages concrets pour les épargnants ?

Ce qui fait la force du PER, c’est son dispositif fiscal, taillé pour récompenser les épargnants stratèges. Les versements volontaires sur un plan sont déductibles du revenu imposable, dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale ou de 10 % des revenus professionnels, au choix du plus avantageux. Un vrai levier pour ceux qui sont imposés lourdement.

  • Un salarié taxé à 41 % voit son effort d’épargne immédiatement allégé : chaque euro versé fait baisser la note fiscale.
  • Les couples mariés ou pacsés peuvent mutualiser leur plafond de déduction, optimisant encore la mécanique.

La sortie du PER laisse le choix : tout récupérer en capital ou opter pour une rente viagère. Deux options, deux philosophies : financer un projet ponctuel ou sécuriser un revenu régulier. En cas de sortie en capital, seuls les gains sont imposés ; les sommes versées, déjà soumises à l’impôt, échappent à toute nouvelle taxation.

Pour ceux dont l’imposition diminue à la retraite, l’effet combiné de la déduction à l’entrée et de l’imposition réduite à la sortie constitue un avantage rarement égalé. Le PER se distingue aussi par sa souplesse : besoin d’acheter votre résidence principale ? Le dispositif prévoit un déblocage anticipé, sans pénalité sur le capital. Quand stratégie fiscale rime avec liberté de choix, le PER marque des points.

Comparatif : comment le PER se positionne face aux autres solutions retraite

Face à la palette de solutions retraite, le PER s’impose comme un rival sérieux. La clé : examiner rentabilité, souplesse et fiscalité pour décider sans regret.

Avec sa gestion pilotée, souvent appuyée sur des ETF ou des unités de compte variées (SCPI, actions, private equity), le PER permet de diversifier son épargne tout en profitant d’un pilotage professionnel. L’assurance vie reste un classique, prisée pour sa liquidité et la possibilité de rachat partiel à tout moment, mais sa fiscalité à l’entrée ne fait pas le poids face à celle du PER. Le PER assurantiel, de son côté, combine fonds en euros sécurisés et large choix de supports, à l’image de Linxea Spirit ou Lucya Cardif, qui n’ont rien à envier aux meilleurs contrats d’assurance vie.

Le compte-titres, quant à lui, offre une liberté totale de gestion, mais sans incitation fiscale spécifique pour la retraite : chaque année, impôt sur les revenus générés. À l’opposé, le PER concentre l’avantage fiscal au moment du versement, puis applique un régime particulier à la sortie. Un détail qui change tout pour les hauts revenus.

  • Assurance vie : liquidité immédiate, fiscalité adoucie après huit ans, mais abattements plafonnés.
  • PER : atout fiscal dès le versement, choix entre capital ou rente à la sortie, possibilité de financer l’achat de la résidence principale.
  • Compte-titres : aucune incitation fiscale, mais accès sans limite à toutes les classes d’actifs.

L’essor de la gestion pilotée ETF dans les PER offre un équilibre rendement/risque qui séduit les profils dynamiques. Ceux qui voient la retraite comme un projet à bâtir sur la durée, sans renoncer à la performance des marchés financiers.

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Zoom sur la fiscalité du PER, des versements à la sortie

La fiscalité du PER repose sur un principe limpide : avantage immédiat à l’entrée, imposition différée à la sortie. Les versements volontaires ouvrent droit à une déduction du revenu imposable, dans la limite de 10 % des revenus de l’année précédente ou du plafond annuel de la sécurité sociale, selon ce qui est le plus favorable. Une stratégie taillée sur mesure pour ceux qui supportent une forte pression fiscale.

  • Les versements non déduits profitent d’une fiscalité allégée lors de la sortie.
  • Nul besoin de systématiquement déduire : chaque épargnant choisit selon sa propre stratégie patrimoniale.

Au moment de la sortie, deux routes s’ouvrent : capital ou rente viagère. En optant pour le capital, la part correspondant aux versements déduits subit le barème de l’impôt sur le revenu. Les gains eux, sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu, 17,2 % de prélèvements sociaux).

La rente viagère, elle, est imposée selon le régime des rentes à titre gratuit : seule une fraction de la rente, dépendant de l’âge au premier versement, est taxable.

En cas de décès, la transmission bénéficie d’un abattement fiscal spécifique et peut, dans certains cas, échapper aux droits de succession (notamment si le décès intervient avant 70 ans). Autre atout : le PER autorise un déblocage anticipé pour l’achat de la résidence principale, sans impôt sur le capital ; seuls les gains sont soumis aux prélèvements sociaux.

Au fond, le PER n’est ni une baguette magique ni un mirage fiscal. Mais pour qui sait s’en servir, il peut transformer une épargne captive en allié discret, prêt à soutenir vos projets quand le temps viendra de tourner la page professionnelle.

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